Coupures de journaux
Voici quelques coupures de journaux sur mon parcours. Les photos peuvent être agrandis.
- 2012-07-03
- → Diario de Noticias (Huarte, Navarre)
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Prix
- 2014-12-18: Médaille d’or du Reial Cercle Artístic de Barcelona en reconnaissance de “son don au patrimoine artistique du Cercle”.
- 2014-12-18: Troisième prix du XLIII Salon Annuel d’Art, convoqué par le « Reial Cercle Artístic de Barcelona », à la sculpture Buste de Mònica.
- 2014-07-07: Diplôme de Maître Artisan Sculpteur, concédé par la Generalitat de Catalogne.
- 2013-11-23 : Prix à la trajectoire culturelle, octroyé par le Monde culturel de Martorelles, pendant la Nuit de la Culture de Martorelles.
- 2013-06-14 : Prix de la Mairie de Martorelles à l’occasion des Premis Vallès Visió 2013.
- 2013-01-22 : Mention de Ràdio Mollet « par son talent de sculpteur ».
- 2012-12-18 : Premier prix du XLIe Salon Annuel d’Art, à la sculpture Aida au soleil, convoqué par le « Reial Cercle Artístic de Barcelona ».
- 2006-08-01 : Mention de la LXIIIe Exposition et Concours National d’Art « José Camarón » de Segorbe, Castellón, pour son travail « Abstracta Numéro 6 ».
Enfance, formation et profession
Ricard Mira i López est né à Valencia de Alcántara (Cáceres, Espagne), le 6 novembre 1952. Il est le troisième de quatre enfants. Quand il avait onze mois ses parents, valenciens, déménagèrent vers la Catalogne. Ils se sont installés d’abord à Mollet del Vallès et, plus tard, à Sant Fost de Campsentelles. À son très jeune âge il assistait à l’école de can Mas Bagà, de son village. Dans son étape enfantine, il jouissait et se faisait remarquer car il construisait ses propres jouets à partir de morceaux de bois et des débris de fer qu’il allait dénicher dans un atelier près de chez-lui.
À l’âge de quatorze ans il débute sa vie professionnelle comme apprenti de fabriquant de moules dans la fabrique de motos Nacional Motor, S.A, et, bientôt il se fait remarquer par son habileté manuelle, ce qui l’a amené à faire partie de l’équipe de courses Derbi, qui à l’époque a gagné, à cinq reprises, le championnat du monde. Son envie d’apprendre l’a poussé à suivre des études industrielles et, à l’âge de seize ans il reçoit le brevet de dessinateur industriel, à l’École Industrielle de Terrassa. Les grands chefs de l’industrie des deux roues l’ont poussé à partager son temps entre le département de moules et celui des courses, où il était la pierre de voute, car il faisait les pièces les plus délicates pour les motocyclettes Derbi, connues comme « Balles Rouges », qui prenaient part du championnat mondial.
Lorsqu’il a dix-sept ans il souffre la première crise de schizophrénie. Il est soumis au traitement par électrochocs et des médicaments jusqu’à l’âge de 21 ans. En 1975 il épouse Pepi et, plus tard ils ont un enfant, Ricard. Lorsque sa vie professionnelle le comblait tout-à-fait – il était reconnu en tant que maître mouleur d’une part, et comme un extraordinaire expert spécialiste dans la construction de pièces pour les motos qui participaient au Mondial – la schizophrénie s’est aggravée, et est devenue chronique, ce qui a fauché à la base ses attentes professionnelles et l’a obligé à abandonner le monde du travail lorsqu’il n’avait que 29 ans.
Le sculpteur
À cause de sa maladie il s’est trouvé avec trop de temps pour réfléchir. Angoissé il a considéré la possibilité de faire quelque chose pour se décharger de la tension que lui provoquait la maladie. Il prit la décision de commencer à travailler dans la sculpture du fer, de l’argile et du bois, se basant sur ses études de dessinateur et sur son travail en tant que technicien mouleur. Les bons résultats obtenus dans la période initiale ainsi que l’acceptation de son œuvre l’ont poussé à créer dans le rez-de-chaussée de sa maison de Martorelles un studio-atelier pour pouvoir réaliser ses œuvres de plus en plus complexes.
Ricard Mira a vécu deux étapes artistiques bien différenciées. Dans la première époque il a travaillé essentiellement les métaux et le bois. Il a même mélangé les deux matériaux dans certaines œuvres. Il fait aussi quelques travaux en argile. Dans la seconde époque il se spécialise dans le travail du fer, et puise son inspiration dans les sculptures métalliques de Pablo Gargallo.
Il y a presque trente ans qu’il s’occupe de la sculpture, jusqu’au point d’être devenu un sculpteur de référence. Il a acquis une renommée et gagné l’admiration et le respect dans le monde de l’art.
Ricard Mira est membre associé du Reial Cercle Artístic de Barcelona, et membre du Club Social La Lum, un organisme de Mollet del Vallès voué aux malades mentaux. Il collabore souvent avec la Federació Salut Mental Catalunya, la fédération catalane d’associations de parents de malades mentaux.
Expositions
Tout au long de sa carrière artistique les expositions faites par Ricard Mira dépassent largement la centaine, et son œuvre a été exposée et admirée en Catalogne, dans la Communauté valencienne, en Andalousie, en Allemagne, en France et aux États-Unis. L’exposition collective faite dans la salle d’expositions du « Consistorio de San Marcelo » à la ville de León avec le « Reial Cercle Artístic de Barcelona », duquel il est associé, est digne de louange.
En parlant de sa trajectoire professionnelle, il faut mettre en exergue sa participation au Pavillon d’Art de la LVIe Foire du Livre de Francfort, en Allemagne. En 2007 et 2009 il a participé à la XIIIe et XVe « Fira de Forjadors i Artistes del Ferro » de Besalú, Gérone. En 2009 et 2010 il a participé à la « Trobada de Forjadors i Artistes del Ferro » d’Alpens. Il a participé au concours « Forja Viva 2010 » à Barcelone.
Il a collaboré à divers événements de la ville de Mollet del Vallès, tels que « Mollet Art 95 ». Il faut surtout souligner un relief en cuivre qu’il a livré à S.M. Juan Carlos Ier, roi d’Espagne, pendant la cérémonie d’inauguration du XLVIIe Championnat du Monde de Tir, qui eut lieu à Mollet en 1998.
Jaume Rifà
Amateur de l’histoire
de Sant Fost